Née à Sorel en 1949, Claire Pontbriand se passionne très tôt pour la littérature, les arts et le cinéma. Après avoir complété des études en lettres et en arts plastiques et voyagé de par le monde, elle s’installe à Montréal où elle travaille dans le milieu du cinéma tout en enseignant à l’Université Concordia et à l’Université de Montréal. En 1998, elle publie un premier roman intitulé Poignées d’amour, qui sera suivi de Fugues au Soleil, de L’amitié avant tout, puis d’Un soir de juin, un récit touchant où l’auteure raconte un moment marquant de son existence. Dans ce court roman, Pontbriand évoque à plus d’une reprise, sans le nommer directement, l’univers de Sainte-Anne-de-Sorel, dont les lieux, les gens et leur mentalité ont meublé son enfance. C’est toutefois avec Aurélie, une saga historique se déroulant à Sorel, que Pontbriand se fera le mieux connaître.
Dans ce roman, du confort d’un manoir de la région de Sorel, une vieille dame raconte l’histoire de sa vie à une jeune photographe qui découvre certes l’histoire d’une dame, mais aussi celle d’une famille, d’une ville et d’un peuple. Par ses mots, en mélangeant fiction et réalité, Pontbriand fait découvrir – ou redécouvrir – une région ainsi qu’une époque marquante de l’histoire de Sorel et du Québec.
Ce travail de mémoire, Pontbriand le poursuit avec Sainte-Victoire, roman où elle raconte sa vision de l’après-Deuxième Guerre mondiale. À nouveau, c’est autour du parcours de femmes et d’hommes de la région soreloise que Pontbriand ficelle un récit qui sait émouvoir le lecteur tout en lui donnant le sentiment de vivre la traversée du 20e siècle.